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Les Narcissiques

a1784.jpgLes Narcissiques sont délicats à manier et regroupent tous types socio-professionnels.

Les femmes sont pour eux un instrument de valorisation. D'aucun diront qu'ils ont un petit zgueg en vrai. Mais ce n'est pas toujours le cas.

    Les profils des Narcissiques :

Le Ténébreux Inaccessible

Le VRP du Cul

Le B.G. Égocentrique

L'Individualiste Insaisissable

L'Histrion Envahissant

Le Zikos Déglingos

Le Zikos Déglingos

Par Le 18/04/2013

pete-doherty.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Le Zikos Déglingos cultive une volontaire négligence et une propreté douteuse. Il est un peu crado sur les bords quoi. En réalité, son allure est très réfléchie : un peu hipster (veste en jean, bretelles), un peu rockeur (slim noir, chaînes en argent), un peu grunge (jean déchiré, cheveux dégueulasses) selon l'inspiration et le degré de déglingosité. Il est évidemment tatoué et piercé et porte des chapeaux improbables.

Comme il boit/fume/baise/sniffe en abondance, il est conséquemment un peu maigrelet et son visage (passablement cerné et jaunâtre) ne respire pas franchement la santé. Après tout, manger et dormir sont des activités bien trop triviales.

Le Zikos Déglingos est évidemment un expert dans son domaine, à savoir la musique dite expérimentale, au choix électro, folk, no-wave, free-jazz, noise. Tout ce qui cacophoniquement nasille, éructe, martèle, miaule et tambourine lui paraît le sommet de la contre-culture (surtout si c'est un groupe australien dont personne n'a jamais entendu parler). Le Zikos Déglingos est toujours à la pointe de l'avant-garde.

Son habitat naturel : où le trouver ?

Élitiste et communautariste, le Zikos Déglingos quadrille les gens et la société selon leur niveau d'underground. Il évite ainsi instinctivement les milieux trop mainstream et ne s'entoure que de spécialistes (aux dents gâtées de préférence) avec qui il pourra disserter des plombes sur les subtiles nuances du boucan cadencé qu'ils nomment « musique ». Il est également probable qu'il ait un groupe de rock de garage.

Pour parfaire sa culture, le Zikos Déglingos hante tous les soirs de la semaine les petits concerts confidentiels (bars minables, caves, scènes alternatives, squats) et passe sa vie sur les sites spécialisés et de ventes aux enchères où il se procure à prix d'or le dernier 33 tours de cet obscur groupe punk suédois (c'est un frénétique collectionneur). Autant dire que les Zéniths, les bowlings et les bars à karakoé ne sont clairement pas envisageables. Citadin et noctambule, il vit en décalé et se nourrit de bière et de grecs sauce andalouse.

Ses points faibles : que cache-t-il ?

Cousin du Ténébreux Inaccessible, le Zikos Déglingos se croit né à la mauvaise époque (les Rolling Stones, c'était quand même le bon temps). A force de conchier la médiocrité de ses contemporains et de ne fréquenter que des anticonformistes, le Zikos Déglingos se sent totalement déphasé dans la vie quotidienne. Ainsi, aller à la boulangerie ou au lavomatic lui cause de douloureuses flétrissures d'orgueil et de sourdes culpabilités.

En réalité, comme L'Individualiste Insaisissable, il ne supporte aucune platitude et aucune banalité. Le Zikos Déglingos est donc très souvent sujet à de profondes mélancolies car, hélas, il doit l'admettre, il vit dans un monde où les déclarations d'impôts et la révision des 120 000 kilomètres existent. Du coup, il n'a l'impression de vivre véritablement qu'en présence de ses pairs. Le reste est une pitoyable parenthèse qu'il s'efforce d'oublier (à grand renfort d'artificielles ivresses).

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

Comme il est un peu ultra-épuisé de nature, le Zikos Déglingos oscille entre une sorte d'enthousiasme hystérique et d'abattement léthargique (la drogue joue peut-être un peu un rôle). Il a des bonnes grosses descentes niveau humeur. Il pourra ainsi multiplier les accroches et les flirts lors d'un bouillonnement ponctuel ou faire la gueule toute la nuit en répétant que les femmes sont des chiennes. Son rapport au sexe faible est, comme on l'aura compris, plutôt compliqué, balançant entre rejet et fascination.

Évidemment, le Zikos Déglingos est trop anticonformiste pour s'installer dans une relation et se plier à cet immonde diktat populaire qu'on appelle l'amour. Même si, en réalité, il envie parfois la sérénité domestique des autres. Le Zikos Déglingos enchaîne donc les coups d'un soir et ne se sent ni la force psychologique, ni la légitimité morale de s'engager pour de bon.

En deux mots, si vous aimez les étreintes tendres et les petits déjeuners au lit, c'est raté.

L'assaut : comment en faire la capture ?

Déjà, il faut être sacrément motivée. Si vous écoutez du Rihanna et allez vous déhancher au Macumba le samedi soir, c'est mal engagé. Le mieux est tout de même de disposer d'une culture musicale pointue et atypique, que vous pourrez distiller entre deux gorgées de Kronenbourg.

Soyez légèrement distante et excentrique, diffusement trashos et instable. Restez ouverte à toutes propositions (attention, ça peut surprendre). Si votre objectif est de vous attacher le Zikos Déglingos, jouez-la forte, froide, farouche et indépendante. Vous n'êtes pas de celles qui font la vaisselle et des tartes aux pommes. Si c'est juste pour la gaudriole en one-shot, soyez juste (très) blonde et (trop) jeune, ça suffira.

Psychotypes célèbres : Pete Doherty, Mike Jagger, Iggy Pop.

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : La Fantasque Sensuelle

♥ ♥ : L'Ado Attardée

L'Intello Incisive

Son film : « Walk the Line » de J. Mangold.

Son style musical : Punck Rock.

Son loisir : Les concerts (évidemment)

Ses orientations politiques : Extrême-gauche (indéterminée).

Son animal de compagnie : Pourquoi pas un gosse aussi tant qu'on y est.

Sa boisson : La vodka-red bull.


L'Histrion Envahissant

Par Le 03/04/2013

20120515150722-3191.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Facile, on n'entend que lui. Bruyant et désordonné, l'Histrion Envahissant donne l'impression de vivre plus fort que tout le monde. Il ne parle pas : il déclame. Il ne rit pas : il s'esclaffe. Il ne boit pas : il se soûle. Il ne sympathise pas : il se passionne. Bref, l'hyperbole lui tient lieu de langage et tout chez lui est maladivement exacerbé. Surtout sa propension à la sociabilité. Hélas...

Avec lui, la moindre anecdote devient fresque épique qui dure des plombes. Il enchaîne blague sur blague, multiplie les calembours, gesticule dans tous les sens, oublie, revient, repart, fait des déclarations d'amour au tout-venant. C'est vrai qu'il est pas mal doué dans le registre cabotin. Ses mimiques sont à tomber et il a toujours une-histoire-trop-de-ouf à raconter. Mais, juste, au bout d'un moment, il est ultra- usant.

A la différence du VRP du Cul dont la débauche d'énergie est plutôt candide et stimulante, celle de l'Histrion Envahissant finit par devenir inquiétante de grotesque et de facticité. Il se considère lui-même comme un trublion fantasque. Pour les autres, c'est juste un hystérique.

Son habitat naturel : où le trouver ?

C'est le hic : l'Histrion Envahissant est absolument partout. Hyperactif, il répand comme une contagion sa pathologique bonne humeur : au travail, à la Poste, dans la rue, aux dîners des amis et aux enterrements des collègues. Tout public est bon à prendre. Il a toujours une bonne farce à placer et le mot pour rire en toutes circonstances. Son agenda est constamment blindé de visites à honorer.

Pitre professionnel, l'Histrion Envahissant privilégie les domaines où sa loquacité comique peut être un fond de commerce : animation de loisirs, médias, radio, théâtre, publicité, commerce. Mais il peut aussi bien bosser aux Impôts ou aux Pompes Funèbres. On n'arrête pas ainsi l'Histrion Envahissant.

Ses points faibles : que cache-t-il ?

Sénèque l'a très justement dit : « c'est n'être nulle part que d'être partout » (et oui, comme ça, je cite du Sénèque, hop, inopinément). A force de gesticulations, de singeries et d'emphases, l'Histrion Envahissant a un peu le cul entre deux chaises. Il dramatise et romance le plus anodin des événements quotidiens pour avoir l'impression de vivre plus intensément car il redoute plus que tout l'insignifiance et l'indifférence.

En réalité, c'est un grand angoissé qui conjure ses multiples craintes (la solitude, l'aversion, le conflit, la vieillesse, la mort – que du joyeux en somme) par une jovialité affectée (et le cas échéant, par une bonne dose de psychotropes). Le jeu a fini par tuer en lui toute sincérité et lui donne des scrupules à être banal. L'allégresse est chez lui sacerdoce. En fin de compte, l'Histrion Envahissant épuise simplement d'être lui-même psychiquement épuisé.

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

Ouf. Accrochez-vous bien. Car quand l'Histrion Envahissant entreprend de draguer, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il s'est rallié au (mensonger) adage du « femme qui rit...etc. ». Et il se donne à fond, plaisante, taquine, déborde de questions et d'histoires, fait sien vos plus petits tracas. Il peut comme Le Provocateur Sarcastique faire usage de la raillerie mais avec modération (il a trop peur d'être éconduit).

L'Histrion Envahissant est un vampire : il envahit peu à peu tout votre espace de son verbe trop haut et de son rire d'ogre. Sa technique est dans l'étourdissement et le mitraillage serré. Il émousse votre réflexion dans son flot frénétique pour mieux vous dominer. Vous sortirez de là complètement abasourdie, malgré vous consentante, et sans savoir rien de personnel à son sujet. Trop bon acteur pour ça.

L'assaut : comment en faire la capture ?

Il est difficile d'avoir une conversation sérieuse, intellectuelle ou simplement intime avec l'Histrion Envahissant, qui garde farouchement le secret de ses affres. Ainsi, vous pouvez vous contenter de souscrire à sa joyeuse verve et de l'imiter dans son jeu de chat-souris : il sera suffisamment satisfait d'avoir plu pour accepter de vous revoir. Juste pour la gloire et pour faire important dans l'agenda.

Mais si vous souhaitez entreprendre une relation sérieuse, il faudra vous montrer patiente, placide et perspicace. Votre calme et votre lucidité sur ses petites simagrées désamorceront peu à peu les grimaces et l'engageront à se confier. Du moins, s'il n'a pas oublié comment on fait.

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : L'Intello Incisive

♥ ♥ : La Garçonne Grande Gueule

: La Ménagère BCBG

Psychotypes célèbres : Cyril Hanouna, José Garcia dans « Rire et Châtiment », Laurent Baffie.

Son film : « La Vie de Bryan » des Monthy Python.

Son style musical : L'électro.

Ses orientations politiques : Gauche, centre-gauche, nan, en fait...ça dépend.

Son animal de compagnie : Un perroquet.

Sa boisson : Le jet 27.


L'Individualiste Insaisissable

Par Le 31/03/2013

on-the-road-dean-moriarty.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Cousin très proche du Ténébreux Inaccessible, l'Individualiste Insaisissable s'en distingue néanmoins dans la mesure où lui, ne fait pas exprès de se la jouer énigmatique. C'est un type bizarre pour de vrai. Un excentrique jamais à sa place.

Sans être un excité fébrile, il semble toujours pressé, occupé et préoccupé, toujours contraint par d'inexplicables urgences. Pas un working boy, non. Mais il a toujours un pote à voir ou un truc à faire. C'est un courant d'air qui a des dizaines de groupes d'amis, hermétiques entre eux, et des tas de projets sous le coude, mais on sait jamais quoi. Souvent absent (même physiquement présent), on parle beaucoup de lui quand il n'est pas là. Il peut néanmoins se révéler un compagnon agréable et drôle quand il est bien luné mais pour ça, faut réussir à le capter. Patience donc.

En société, il semble constamment réagir hors-de-propos ou à retardement, lâchant une blague grasse au milieu d'une réunion ou se barrant sans un au revoir au milieu d'une fête ou d'une conversation. Il tire la gueule quand on rit et s'esclaffe quand on boude. Décalé quoi.

Son habitat naturel : où le trouver ?

C'est justement la grande gageure à la fréquentation de l'Individualiste Insaisissable. Il ne tient pas en place, navigue d'un groupe et d'un lieu à l'autre. Secret et fuyant, il ne s'établit dans aucune routine, répugne au ronron des habitudes et aux contraintes de la sociabilité. Son home sweet home lui sert exclusivement à pioncer et il n'est pas rare qu'il disparaisse sans donner de nouvelles pendant des jours. Son travail lui laisse d'ordinaire une grande liberté de mouvements : il pourra donc être écrivain, journaliste en free-lance, travailleur saisonnier, intermittent du spectacle, ou le cas échéant, dealer de drogue.

Ses points faibles : que cache-t-il ?

On le taxe souvent d'égoïsme ou d'ingratitude. En réalité, la perspective que son comportement puisse blesser ne l'effleure même pas. Tout pénétré de ses pensées (anarchiquement fécondes) et de ses désirs (changeants et impulsifs), il voit Autrui comme des marionnettes à la périphérie de son décor intérieur.

Secrètement, il souffre de son inadaptation sociale et émotionnelle mais ses remords sont de courte durée. Profond mélancolique, il brûle la chandelle par les deux bouts car la vacuité des gens et des choses l'épouvante. Ça va pas trop bien dans sa tête en somme.

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

Il ne vient même pas à l'idée de l'Individualiste Insaisissable de draguer car cela implique un calcul et une organisation dont il est incapable. Guidé par le primitivisme de ses envies immédiates, il ne s'embarrasse pas d'approches préliminaires. Intègre et entier, il peut tout à fait sauter une inconnue qu'il connaît depuis vingt minutes et à qui il n'aura rien promis. En revanche, entretenir une relation amoureuse suivie est plus délicate pour lui car les compromis et les contraintes lui font horreur. Pas besoin de se mettre en frais de toute façon : l'aura de mystère et d'incertitude qui l'auréole suffit à rameuter les minettes qui, toutes, ont la prétention de croire qu'elles finiront par se l'attacher. Pauvres crédules.

L'assaut : comment en faire la capture ?

Dans la situation décrite ci-dessus, nulle minauderie n'est nécessaire. Une bonne ouverture d'esprit et une porte cochère suffisent. En revanche, pour vraiment susciter l'attention de l'Individualiste Insaisissable, il faudra bétonner votre persévérance et ne pas manifester trop d'attentes. Tentez de comprendre ses motivations profondes, de ne pas l'effaroucher en demeurant constante, indulgente mais pas trop pressante et de lui laisser le maximum de liberté. L'Individualiste Insaisissable est un animal sauvage qui peut aussi bien fuir que montrer les crocs si l'on cherche trop ostensiblement à le domestiquer. Patience et longueur de temps gna gna.

Psychotypes célèbres : Dean Moriarty dans « Sur la route » de Kerouac, Arthur Rimbaud, J.D. Salinger, Claude Lantier dans « L'Oeuvre » de Zola.

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : La Fantasque Sensuelle

♥ ♥ : L'Intello Incisive

La Lolita Évaporée

Son film : « Orange Mécanique » de S. Kubrick.

Son style musical : Du heavy metal.

Ses orientations politiques : Anarchisme (ou autre mouvance libertaire).

Son animal de compagnie : Joker.

Sa boisson : La téquila frappée.


Le B.G. Égocentrique

Par Le 21/03/2013

450122-mickael-vendetta-le-roi-du-ridicule-637x0-3-1.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Le type, là, à droite, qui a un cou de taureau et qui peine à replier ses bras, c'est Lui. En effet, le B.G. Égocentrique a d'ordinaire une musculature plutôt développée et ce, de manière inversionnellement proportionnelle à son cerveau à la taille de ses vêtements. En clair : il aime à mouler ses pecs - qu'il a certes plutôt fermes et offensifs. Une vraie petite pouf.

Il opte généralement pour des coloris vifs et tape-à-l'oeil, des coupes (très) ajustées, et des logos de marques clairement identifiables. En outre, il arbore une (artificielle) bonne mine et une coupe de cheveux savante. Il entretient sa BG attitude à coups de séances d'U.V., de muscu et à l'occasion, d'épilation de sourcils (mais pas trop sinon ça fait fiotte).

Comme il n'existe que physiquement, son expression langagière est peu notable. Il s'entoure souvent de ses copains B.G. comme lui (mais moins quand même, sinon ils lui font de l'ombre).

Son habitat naturel : où le trouver ?

Le B.G. Égocentrique fleurit surtout dans les environnements qui lui permettent d'exhiber son avantageuse plastique. Moins il est vêtu, plus il est assuré : il hante donc les piscines découvertes, les clubs de sport et de musculation, les campings, les stations balnéaires et les plages.

Comme le B.G. Égocentrique apprécie les climats méditérranéens, il rôde en hiver dans les lieux où il peut se découvrir et accessoirement, mouvoir voluptueusement son corps d'éphèbe : boîtes de nuit, cours de salsa, bars dansants. C'est un clubber né.

Ses points faibles : que cache-t-il ?

Il semble au premier abord tout gorgé d'auto-affection (et au deuxième aussi d'ailleurs). Et effectivement, le soin perpétuel que le B.G. Égocentrique met à cultiver une superficielle perfection est louche (et de surcroît relou à l'usage). Comme Le Pédant Erudit qui maintient autrui affectivement à l'écart par le recours à l'offensivité verbale, l'hyper-sexualisation du corps est une manière pour le B.G. Égocentrique de masquer ses manques (en particulier sa pauvreté émotionnelle). Il croit que la vie sociale est une guerre où survivent les plus adaptés plastiquement. En vrai, des fois, il a envie de traîner en pyjama et de bouffer du beurre à la cuillère, mais l'adéquation aux canons de beauté est pour lui une sorte de sacerdoce, une contrainte intérieure sans laquelle il se sent impuissant. Il est très vulnérable à la critique.

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

Forcément, il mise tout sur les biscotaux. Pas besoin de faire la conversation, le B.G. Égocentrique ondule, se déhanche, sourit, fait des clins d'oeil. Il ne cherche pas à tromper sur la marchandise : il sait qu'elles ne l'apprécient que pour ça.

S'il doit vraiment se fendre d'un petit laïus, il brodera autour de la météo, des hobbies respectifs et des expériences amoureuses - le tout avec une voix chaude et enveloppante. Le contenu importe peu : parler n'est qu'une amorce aux rapprochements physiques ultérieurs (et ça lui permet d'exhiber ses dents – immaculées évidemment.)

L'assaut : comment en faire la capture ?

Ne nous voilons pas la face : si vous faites partie de cette heureuse et assumée catégorie des « rondes qui croquent la vie à belles dents », y a quand même peu de chances que ça colle. Car, en bon abruti superficiel, le B.G. Égocentrique cherche une égale (aux jambes de deux kilomètres).

Mais si vous êtes raisonnablement bandante, il suffit de souscrire bien ostensiblement à ces grosses manoeuvres. N'hésitez pas en outre à donner de votre personne : danse collée-serrée, oeillades aguicheuses, rires de dinde. Montrez-lui qu'il est votre dieu du jour/soir. S'il est d'humeur, astreignez-vous à écouter ses confidences, il aura ainsi l'impression que vous vous intéressez aussi à son âme (la bonne blague).

Psychotypes célèbres : Mickaël Vendetta ; Joey Tribianni ; David Beckham ; tous les candidats des « Anges de la télé-réalité » ou des « Ch'tis à-dans-ton-cul ».

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : L'Allumeuse Trashos

♥ ♥ : La Coconne Ingénue

: La Lolita Évaporée

Son film : « American Pie ».

Son style musical : La techno.

Ses orientations politiques : droite clinquante.

Son animal de compagnie : Un bichon frisé (ou autre chien à mémère).

Sa boisson : Le Mojito.


Le VRP du Cul

Par Le 17/03/2013

2091843879-1359127065.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Le VRP du Cul se remarque au premier coup d'oeil. Furtif et énergique, il s’identifie à son dynamisme corporel exacerbé : affichant un large sourire de franche cordialité, il cause dans tous les sens, serre des mains tout azimut, et appelle tout le monde « coco » ou « bébé ». C'est bien simple : où qu'il soit, on dirait qu'il est chez lui. Sympathique, ça, on ne peut pas lui retirer. Un peu trop même, c'est louche.

Aimable, alerte et pétillant, le VRP du Cul soigne son apparence, tout en feignant la décontraction. Il ne dédaigne pas la veste de costume et la chemise immaculée mais garde le col légèrement ouvert et cultive un cheveu un peu négligé (la cravate, c'est pour le boulot, faut pas déconner, on est samedi). Comme il n'est pas naturellement élégant, il opte pour des grands classiques et des couleurs neutres.

Son habitat naturel : où le trouver ?

Le VRP du Cul est un mondain dans l'âme. Il ne s'épanouit qu'au contact des gens, surtout s'il peut ouvrir sa bouche. Toutefois, il préfère les lieux de divertissement populaire où son sémillant bavardage est mieux accueilli par ses semblables (les bibliothèques, les théâtres et les centres des impôts sont donc moins propices à sa naturelle expansion) : bars, boîtes de nuit, bowlings, salles de sport, restaurants, clubs de vacances, caisses de supermarché...

Ses points faibles : que cache-t-il ?

Constamment en mouvement, le VRP du Cul se lasse vite et déteste la solitude car elle le laisse seul avec sa pensée. Il se sent alors vide, passif et inutile. Alors il meuble sans cesse, s'étourdit de gens, de bruit et de paroles. VRP jusque dans son quotidien, il se fixe des objectifs à atteindre pour tromper son ennui. Sa soif de productivité en fait un grand coureur.

En vrai, c'est un profond mélancolique qui s'ignore et les coups d'un soir ne le satisfont pas entièrement. Sorti de ses discours bien huilés, il sait qu'il n'a que peu à offrir (étant souvent humainement et intellectuellement banal – en gros c'est pas forcément une lumière) et ne se sent pas capable d'assumer une relation suivie où ses défauts seraient alors perceptibles.

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

Le VRP du Cul est un excellent vendeur et applique méthodiquement et point par point une stratégie bien rodée (la même que celle qu'il utilise pour vendre des voitures, des fenêtres, des pneus de tracteur). Tout sourires, il fait parler sa victime pour la mettre en confiance, semble sincèrement s'intéresser à elle dans le but de circonscrire ses besoins, ses attentes, ses déceptions passées et futures, et d'ainsi vanter ses propres performances. Il accroît peu à peu les contacts physiques furtifs et rit à gorge déployée. Il a toute une ribambelle de cartes de visites à son nom qu'il personnalise à la demande.

L'assaut : comment en faire la capture ?

Rien de glorieux à la capture d'un VRP du Cul. En effet, le VRP du Cul n'a pas besoin d'être séduit pour choper. Il suffit juste de le laisser oeuvrer bien gentiment : un bon vendeur ne refuse jamais une promesse de vente.

Si au contraire, vous souhaitez vous l'attacher, l'entreprise est plus complexe. Il va falloir la jouer difficile. Minaudez, feignez le scepticisme et la distance et faites jouer la concurrence. Le VRP du Cul ne supporte pas l'échec et si vous vous dérobez, c'est lui qui finira par vous courir après.

Autre technique plus risquée : la transparence. Démontez point par point sa petite technique de mise en valeur en le charriant sur l'ostensibilité de ses manoeuvres. Soit son orgueil est blessé, et c'est foutu. Soit il est admiratif de votre perspicacité et s'abandonne à une communication plus authentique, en mode Dom Juan blasé de son petit jeu.

Psychotypes célèbres : Barney Stinson dans HIMYM, Hitch, Olivier Sitruk (Johan) dans « Quatre garçons pleins d'avenir ».

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : La Coconne Ingénue

♥ ♥ : La Lolita Évaporée

: La Cabossée de l'Amour

Son film : « Le Parrain » de F.F. Coppola.

Son style musical : La house (ou toute musique de clubbing)

Ses orientations politiques : Droite radicale.

Son animal de compagnie : une femme (et son caniche si elle veut).

Sa boisson : Le whisky-coca.


Le Ténébreux Inaccessible

Par Le 17/03/2013

heathcliff-by-vestergaard.jpgSes caractéristiques : comment le reconnaître ?

Le Ténébreux Inaccessible n'est ni forcément beau, ni forcément brun. Il cultive une allure de gravité mélancolique, de distance farouche et de mépris désabusé. Il se la raconte un peu dandy en somme. C'est le type qui fait la gueule assis à l'écart quand tout le monde rigole et qui a l'air constamment plongé dans d'obscures pensées. Il semble également receler une ardeur un peu rebelle, genre feu sous la glace (parfois, c'est très bien fichu comme pose). On le remarque justement à sa volontaire inadéquation avec l'environnement proche, ainsi qu'à une (artificielle) profondeur de regard. On lui trouve un charme magnétique sans trop savoir pourquoi.

Son habitat naturel : où le trouver ?

Le Ténébreux Inaccessible étant faussement inaccessible, on le trouve dans tous les lieux de mondanité où son mutisme sauvage pourra susciter la curiosité féminine : bars, soirées, bars, restaurants, concerts, bars (oui, le Ténébreux Inaccessible est encore plus intrigant quand il boit, surtout s'il boit des litres sans avoir l'air d'être torché). Il gravite souvent dans les milieux culturellement élevés à dominante « sciences humaines » (lettres, journalisme, communication).

Ses points faibles : que cache-t-il ?

S'il joue à l'insondable, c'est certes dans l'objectif bien légitime de pécho ; mais le Ténébreux Inaccessible cache en réalité sous sa froide indifférence une extrême angoisse de perdre sa liberté. En restant affectivement à l'écart, il conserve son indépendance d'esprit et ne court pas le risque de se trouver enchaîné à un mode de vie qu'il méprise (type banlieue pavillonnaire, chiens et mioches). En même temps, il aimerait bien aussi, il rêve (très très) secrètement de quiétude domestique mais il n'assume pas. Alors, il fait l'huître.

Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?

C'est une méthode classique du Ténébreux Inaccessible : ne rien faire et attendre. Il compte sur son repli solitaire et sa tiède impassibilité pour intriguer la femelle et titiller son intérêt. Quand la proie est attirée, il ne lui reste plus qu'à distiller un savant mélange d'indolence fière et de fragilité voilée. Souffler le chaud et le froid. Et comme on est toutes un peu connes, ça marche quasi à tous les coups.

L'assaut : comment en faire la capture ?

Le Ténébreux Inaccessible attire ordinairement toutes les petites bombasses candides. Il a le choix et le montre clairement. L'objectif est donc de ne pas rentrer dans son jeu et de prendre le contre-pied de la minette subjuguée et par avance conquise. En gros, l'ignorer souverainement, croiser son regard une fois ou deux sans insistance, comme s'il faisait partie du décor. L'idéal étant d'adopter une certaine proximité géographique (pas trop flag non plus hein) et de faire naturellement la conversation à autrui, spirituelle et caustique, pour vous mettre en valeur sans avoir l'air de s'intéresser à sa pauvre personne prétentieuse. S'il voit clair dans la manoeuvre et se refuse à embrayer la conversation, interpellez-le, mine de rien, en passant, de manière un peu piquante, mais brève et détachée, puis ignorez-le de nouveau. Il finira par se bouger l'os.

Psychotypes célèbres : Darcy dans "Orgueil et Préjugés", Heathcliff dans "Les hauts de Hurlevent", Edward Cullen dans "Twilight".

Compatibilités :

♥ ♥ ♥ : La Princesse Pudibonde

♥ ♥ : La Working Girl Multitâche

: La Coconne Ingénue

Son film : « Blue Velvet » de D. Lynch.

Son style musical : Du rock psyché.

Ses orientations politiques : gauche libertaire.

Son animal de compagnie : Un rat. 


Sa boisson : L'absinthe.