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Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Facile. On connaît tous un Sympa Beauf. Franc du coude et du collier, il ne se gêne avec personne, socialise facilement, donne du calembour (hasardeux) à tout bout de champ et passe son temps à se poiler. Naturellement jovial et spontané, il s'exprime fort, bouge beaucoup et réfléchit peu. Rustique simplet à la base, il peut vite basculer dans le lourdingue envahissant. Par ailleurs, il se déplace plutôt en hordes (le nombre accroît son assurance).
Doté d'un physique plutôt ordinaire, le Sympa Beauf tente de déjouer la fatalité naturelle par des efforts d'élégance qui, hélas, outragent le bon goût (et la rétine). En gros, il en fait des caisses quand il veut pécho (chemise en soie, chaussures pointues rutilantes, débauche de gels/parfums/after-shave). Ça, on peut pas l'accuser de se négliger.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Le Sympa Beauf s'épanouit surtout dans les lieux où l'on notera d'abord son agréable enjouement plutôt que sa pesante ingénuité. Il évitera ainsi de fréquenter des environnements où il est de bon ton d'être raffiné et cultivé (théâtre, réceptions mondaines, cocktails, musées, vernissages...) - mais ça tombe bien, personne ne l'y invite.
Foncièrement social, loyal et bon vivant, le Sympa Beauf préférera donc les lieux pas prise de tête où qu'on est avec les copains : bars PMU, bowlings, bars dansant, campings, clubs de sports, restaurants-terroirs, festivités locales, parcs de loisirs.
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Le Sympa Beauf est un grand enfant qui aime tout le monde et ignore le calcul et la mesquinerie. Méconnaissant les convenances et le tact, il souffre de ne pas parvenir à briller dans les milieux mondains qui sont pour lui une énigme péniblement complexe. Néanmoins conscient de sa simplicité et de la condescendance avec laquelle on le traite, il compense son malaise en faisant le type trop sympa avec un coeur gros comme ça. Mais au fond, il est tout frustré de pas être pris au sérieux et il a du mal à s'avouer que ses aspirations (professionnelles, sociales, amoureuses) dépassent ses capacités. Son aplomb n'est qu'un leurre et il se révèle plutôt attendrissant au bout du compte.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Ça, le Sympa Beauf ne fait pas dans la dentelle. Son côté m'as-tu-vu l'encourage à en faire des tonnes pour se faire mousser devant les copains. Et puis faut montrer bien clairement son objectif à la fille des fois qu'il y aurait malentendu. Ni implicite, ni détours dans les manoeuvres du Sympa Beauf. Il drague comme il vit : avec ses gros sabots rigolards. Il peut à l'occasion, si la proie lui en paraît digne, se fendre de petites déclarations romantiques, atrocement lourdes et clichées, cela va sans dire. Mais comme il ne perd pas de temps ni le nord, il chasse souvent plusieurs lièvres à la fois, resservant sans scrupules les mêmes mignardises à toutes les nanas présentes. Allez savoir pourquoi, il rentre souvent bredouille.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Il en faut peu au Sympa Beauf pour succomber, mais ce n'est tout de même pas dans ses intentions de se coltiner une emmerdeuse. Les jolies gravures de mode dédaigneuses, il sait que ce n'est pas pour lui. Il aime les femmes-les-vraies, joyeuses, optimistes, bonnes vivantes, simples, sans chichis, et surtout, celles avec qui il n'a pas l'impression de passer pour un gros con - en somme, celles qui souscrivent radieusement à ses blagues grasses. Le Sympa Beauf a besoin de se sentir apprécié pour ce qu'il est et soutenu dans ses idées (même s'il n'en a pas forcément des masses).
Psychotypes célèbres : Jean-Claude Convenant de "Caméra Café", Franck Dubosc, François Damiens, Norbert de "Top Chef".
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Bonne Copine Rigolote
♥ ♥ : La Coconne Ingénue
Son film : « Bienvenue chez les Ch'tis" de Dany Boon.
Son style musical : Variété française contemporaine.
Ses orientations politiques : Tous pourris. Mais sinon, droite, c'est plus sûr.
Son animal de compagnie : Un labrador (c'est gentil avec les enfants).
Sa boisson : Le picon-bière.
Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le VRP du Cul se remarque au premier coup d'oeil. Furtif et énergique, il s’identifie à son dynamisme corporel exacerbé : affichant un large sourire de franche cordialité, il cause dans tous les sens, serre des mains tout azimut, et appelle tout le monde « coco » ou « bébé ». C'est bien simple : où qu'il soit, on dirait qu'il est chez lui. Sympathique, ça, on ne peut pas lui retirer. Un peu trop même, c'est louche.
Aimable, alerte et pétillant, le VRP du Cul soigne son apparence, tout en feignant la décontraction. Il ne dédaigne pas la veste de costume et la chemise immaculée mais garde le col légèrement ouvert et cultive un cheveu un peu négligé (la cravate, c'est pour le boulot, faut pas déconner, on est samedi). Comme il n'est pas naturellement élégant, il opte pour des grands classiques et des couleurs neutres.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Le VRP du Cul est un mondain dans l'âme. Il ne s'épanouit qu'au contact des gens, surtout s'il peut ouvrir sa bouche. Toutefois, il préfère les lieux de divertissement populaire où son sémillant bavardage est mieux accueilli par ses semblables (les bibliothèques, les théâtres et les centres des impôts sont donc moins propices à sa naturelle expansion) : bars, boîtes de nuit, bowlings, salles de sport, restaurants, clubs de vacances, caisses de supermarché...
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Constamment en mouvement, le VRP du Cul se lasse vite et déteste la solitude car elle le laisse seul avec sa pensée. Il se sent alors vide, passif et inutile. Alors il meuble sans cesse, s'étourdit de gens, de bruit et de paroles. VRP jusque dans son quotidien, il se fixe des objectifs à atteindre pour tromper son ennui. Sa soif de productivité en fait un grand coureur.
En vrai, c'est un profond mélancolique qui s'ignore et les coups d'un soir ne le satisfont pas entièrement. Sorti de ses discours bien huilés, il sait qu'il n'a que peu à offrir (étant souvent humainement et intellectuellement banal – en gros c'est pas forcément une lumière) et ne se sent pas capable d'assumer une relation suivie où ses défauts seraient alors perceptibles.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Le VRP du Cul est un excellent vendeur et applique méthodiquement et point par point une stratégie bien rodée (la même que celle qu'il utilise pour vendre des voitures, des fenêtres, des pneus de tracteur). Tout sourires, il fait parler sa victime pour la mettre en confiance, semble sincèrement s'intéresser à elle dans le but de circonscrire ses besoins, ses attentes, ses déceptions passées et futures, et d'ainsi vanter ses propres performances. Il accroît peu à peu les contacts physiques furtifs et rit à gorge déployée. Il a toute une ribambelle de cartes de visites à son nom qu'il personnalise à la demande.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Rien de glorieux à la capture d'un VRP du Cul. En effet, le VRP du Cul n'a pas besoin d'être séduit pour choper. Il suffit juste de le laisser oeuvrer bien gentiment : un bon vendeur ne refuse jamais une promesse de vente.
Si au contraire, vous souhaitez vous l'attacher, l'entreprise est plus complexe. Il va falloir la jouer difficile. Minaudez, feignez le scepticisme et la distance et faites jouer la concurrence. Le VRP du Cul ne supporte pas l'échec et si vous vous dérobez, c'est lui qui finira par vous courir après.
Autre technique plus risquée : la transparence. Démontez point par point sa petite technique de mise en valeur en le charriant sur l'ostensibilité de ses manoeuvres. Soit son orgueil est blessé, et c'est foutu. Soit il est admiratif de votre perspicacité et s'abandonne à une communication plus authentique, en mode Dom Juan blasé de son petit jeu.
Psychotypes célèbres : Barney Stinson dans HIMYM, Hitch, Olivier Sitruk (Johan) dans « Quatre garçons pleins d'avenir ».
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Coconne Ingénue
♥ ♥ : La Lolita Évaporée
Son film : « Le Parrain » de F.F. Coppola.
Son style musical : La house (ou toute musique de clubbing)
Ses orientations politiques : Droite radicale.
Son animal de compagnie : une femme (et son caniche si elle veut).
Sa boisson : Le whisky-coca.
Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le Provocateur Sarcastique est un type d'intellectuel qui n'a ni le snobisme du Pédant Erudit, ni la cordialité de l'Intello Décontract. Il balance entre les deux et peine à trouver une identité fixe. Du coup, il est désagréable. Pas franchement le gros relou hostile et agressif, mais subtilement désagréable.
Il parle haut et casse dur. Il a une répartie d'enfer, un fort esprit de contradiction et maîtrise l'ironie comme personne. Il parvient à retourner une conversation en trois mots et s'ingénie à se faire l'avocat du diable (surtout si le sujet est conflictuel ou tabou). Toutefois, ses saillies sont suffisamment drôles et bien vues pour que l'on tolère son attitude (tout en culpabilisant bien un peu d'y souscrire).
Il adopte généralement une posture assez placide et un ton de voix calme et froid. Pas un excité, juste un frondeur professionnel. Au travail ou parmi ses amis, il suscite crainte et respect, jamais de tendresse ou d'indulgence.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Au Provocateur Sarcastique, il faut des victimes et un public. Il rôde donc partout où il peut trouver à la fois la complicité d'un groupe et la faiblesse d'un bouc-émissaire (ce peut donc aussi bien être à la banque, à la piscine, au troisième du bâtiment de la compta, ou au PMU du coin).
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Le Provocateur Sarcastique est évidemment un gros complexé, cela va sans dire. La sincérité lui semble être synonyme de vulnérabilité et il pense conjurer sa sensibilité réelle en s'affichant comme un sale type narquois. Le persiflage voltairien lui paraît le sommet de la virilité guerrière civilisée. En réalité, il interdit ainsi à quiconque de l'atteindre. Du coup, il est un peu seul comme une merde, mais comme il est enfermé dans son image de marque, il s'abstient d'être naturel. Souvent, une sourde colère ou une frustration quelconque l'habitent. Il cherche quelqu'un qui le comprendra à demi-mots sans qu'il se donne le ridicule d'être authentique et qui identifiera sans qu'il le dise l'origine de sa grosse révolte.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Le Provocateur Sarcastique drague de la même façon qu'il communique : en étant caustiquement désagréable. Il est du genre à balancer une horreur (mais toute en subtilité) à la première qui passe, ce qui se révèle d'ordinaire moyen concluant. S'il en trouve une assez maso, il ne la lâche plus d'une semelle, et s'amolissant à son contact, il parvient entre deux vacheries à caser une gentillesse. L'ampleur du contraste déconcerte tant la proie que le compliment devient faveur privilégiée. Après tout, il n'est pas si désagréable que ça ce garçon-là.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Deux techniques sont envisageables et aucune n'est garante de réussite.
Soit vous rentrez dans son jeu, et c'est à celui qui balancera à la tête de l'autre le plus d'immondices, et ce, évidemment en termes choisis et spirituels. Mode battle verbale. Le risque encouru est que la frontière du jeu se dilue au bout d'un moment et que vous en veniez aux mains. Si vous tenez le coup, le Provocateur Sarcastique peut aussi reconnaître en vous un égal (car pour être sarcastique non-stop, il en faut un peu dans le ciboulot l'air de rien) et apprécier votre force de caractère.
Soit vous ne rentrez pas dans son jeu, et vous évacuez toute emprise sur vous par une belle et cordiale indifférence, genre t'as fini de dire des méchancetés mon petit coco. Rester premier degré tout en manifestant votre pleine compréhension de son ironie peut finir par désamorcer le flux et l'engager à communiquer normalement.
Pleurnicher et lui dire qu'il est méchant n'est pas une option.
Psychotypes célèbres : Eric Naulleau, Stéphane Guillon.
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Garçonne Grande Gueule
♥ ♥ : La Working Girl Multitâche
Son film : « C'est arrivé près de chez vous » de R. Belvaux et A. Bonzel.
Son style musical : Du rock fifties.
Ses orientations politiques : socialisme sur le papier, centre-droit dans les marges.
Son animal de compagnie : un serpent / un caméléon (ou tout autre reptile improbable).
Sa boisson : Le vin rouge (bien tannique).
Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le Ténébreux Inaccessible n'est ni forcément beau, ni forcément brun. Il cultive une allure de gravité mélancolique, de distance farouche et de mépris désabusé. Il se la raconte un peu dandy en somme. C'est le type qui fait la gueule assis à l'écart quand tout le monde rigole et qui a l'air constamment plongé dans d'obscures pensées. Il semble également receler une ardeur un peu rebelle, genre feu sous la glace (parfois, c'est très bien fichu comme pose). On le remarque justement à sa volontaire inadéquation avec l'environnement proche, ainsi qu'à une (artificielle) profondeur de regard. On lui trouve un charme magnétique sans trop savoir pourquoi.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Le Ténébreux Inaccessible étant faussement inaccessible, on le trouve dans tous les lieux de mondanité où son mutisme sauvage pourra susciter la curiosité féminine : bars, soirées, bars, restaurants, concerts, bars (oui, le Ténébreux Inaccessible est encore plus intrigant quand il boit, surtout s'il boit des litres sans avoir l'air d'être torché). Il gravite souvent dans les milieux culturellement élevés à dominante « sciences humaines » (lettres, journalisme, communication).
Ses points faibles : que cache-t-il ?
S'il joue à l'insondable, c'est certes dans l'objectif bien légitime de pécho ; mais le Ténébreux Inaccessible cache en réalité sous sa froide indifférence une extrême angoisse de perdre sa liberté. En restant affectivement à l'écart, il conserve son indépendance d'esprit et ne court pas le risque de se trouver enchaîné à un mode de vie qu'il méprise (type banlieue pavillonnaire, chiens et mioches). En même temps, il aimerait bien aussi, il rêve (très très) secrètement de quiétude domestique mais il n'assume pas. Alors, il fait l'huître.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
C'est une méthode classique du Ténébreux Inaccessible : ne rien faire et attendre. Il compte sur son repli solitaire et sa tiède impassibilité pour intriguer la femelle et titiller son intérêt. Quand la proie est attirée, il ne lui reste plus qu'à distiller un savant mélange d'indolence fière et de fragilité voilée. Souffler le chaud et le froid. Et comme on est toutes un peu connes, ça marche quasi à tous les coups.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Le Ténébreux Inaccessible attire ordinairement toutes les petites bombasses candides. Il a le choix et le montre clairement. L'objectif est donc de ne pas rentrer dans son jeu et de prendre le contre-pied de la minette subjuguée et par avance conquise. En gros, l'ignorer souverainement, croiser son regard une fois ou deux sans insistance, comme s'il faisait partie du décor. L'idéal étant d'adopter une certaine proximité géographique (pas trop flag non plus hein) et de faire naturellement la conversation à autrui, spirituelle et caustique, pour vous mettre en valeur sans avoir l'air de s'intéresser à sa pauvre personne prétentieuse. S'il voit clair dans la manoeuvre et se refuse à embrayer la conversation, interpellez-le, mine de rien, en passant, de manière un peu piquante, mais brève et détachée, puis ignorez-le de nouveau. Il finira par se bouger l'os.
Psychotypes célèbres : Darcy dans "Orgueil et Préjugés", Heathcliff dans "Les hauts de Hurlevent", Edward Cullen dans "Twilight".
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Princesse Pudibonde
♥ ♥ : La Working Girl Multitâche
Son film : « Blue Velvet » de D. Lynch.
Son style musical : Du rock psyché.
Ses orientations politiques : gauche libertaire.
Son animal de compagnie : Un rat.
Sa boisson : L'absinthe.
Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le Dadais Tête d'ampoule est peu à l'aise en société. Il sera donc discret, voire en retrait, sauf s'il s'épanouit au milieu de ses congénères. Il parle avec modération et hésitation, bafouille à l'occasion.
Physiquement, il brille surtout par sa maladresse. Sa démarche est hasardeuse, ses gestes empruntés, sa voix mal assurée, son regard un peu fuyant. Un grand nigaud en somme. Il s'habille uniquement pour ne pas être nu et a conséquemment un goût vestimentaire plutôt douteux. Ce type de souci lui est d'ailleurs totalement étranger. S'il est attirant, c'est donc par hasard.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Peu enclin aux grandes réunions, il préfère les lieux familiers et spatialement réduits où il se sent en sécurité (en gros, chez lui, chez maman, chez les potes), ce qui rend la traque plus malaisée. C'est généralement un scientifique et il s'épanouit dans des environnements susceptibles d'assouvir sa soif de connaissances (bibliothèques, labos de recherche, universités, milieux de l'informatique ou de l'ingénierie).
A l'extérieur, on peut le trouver dans des librairies spécialisées (il a souvent, on ne sait trop pourquoi, un goût prononcé pour les paralittératures, type SF ou mangas) ou dans des petits cafés sans prétention où il a ses habitudes.
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Son extrême intelligence s'appliquant aux hautes sphères du savoir, le Dadais Tête d'ampoule est profondément inadapté socialement. Un oeuf au plat lui demande d'ailleurs une considérable dépense d'énergie logistique. Tout ce qui n'entre pas dans son champ d'intérêt réflexif n'existe tout simplement pas. Alors, les filles... ben, elles l'épouvantent tout bonnement. Car initier un semblant de relation sexuelo-sentimentale demande de s'abandonner au hasard et de s'adapter à l'accidentel. Au dessus de ses forces, croit-il. Il n'a pas encore saisi sa complexité virile et continue à vivre comme un adolescent bichonné par môman.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Soyons claire: le Dadais Tête d'ampoule ne drague pas. Ou alors c'est qu'il est complètement soûl. S'il tente, son approche sera extrêmement transparente et maladroite, oscillant entre l'ingénuité de l'adolescent qui bégaie des joliesses fleur-bleue et la gaucherie du beauf qui rabâche des compliments lourdingues. Mal-à-l'aise avec les pratiques et les nuances sociales, le Dadais Tête d'ampoule ne fait pas trop dans la mesure. Et ses échecs (inévitables) le confortent dans l'idée que le cul, c'est vraiment pas pour lui.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Ouhla. Avec celui-là, il faut s'armer de patience, rester embusquée sans effrayer la proie, car le Dadais Tête d'ampoule est farouche. Il soupçonne toujours une mauvaise blague quand une fille lui parle. Comme un enfant, il s'agit d'abord de le rassurer par une bienveillance humble, sans condescendance, et par une douceur maternelle, sans infantilisation. Délicat.
Il préférera évidemment les conversations intellectuelles. Tentez de le faire parler, quand il sera en confiance, il peut même s'avérer plutôt intéressant. Évitez la corporalité trop manifeste (contacts, postures sensuelles, plaisanteries grivoises), ça le mettrait mal-à-l'aise ; et l'exubérance trop féminine qui l'intimiderait. Soyez simple, douce, pudiquement amicale et...persévérante !
Psychotypes célèbres : Rajesh Koothrappali dans « The Big Bang Theory », Mark Zuckerberg.
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Ménagère BCBG
♥ ♥ : La Catho Coincée
Son film : « Matrix »
Son style musical : tout du moment qu'il ne faut pas danser.
Ses orientations politiques : droite molle.
Son animal de compagnie : un poisson rouge (peu exigeant)
Sa boisson : La despé (ou toute bière aromatisée).
Le 17/03/2013
Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le Pédant Érudit n'est pas d'une discrétion notable, ce qui permet de l'identifier très rapidement. Ça, il aime parler, le bougre. Surtout s'écouter parler. Il s'entoure ordinairement d'un auditoire attentif et subjugué par sa verve. Il écoute d'ailleurs peu. Sa voix et son geste sont délibérément souples et amples, genre j'occupe l'espace, tais-toi, je cause. Il peut néanmoins mystifier l'identification en tempérant sa contenance naturelle et jouer au discret pour cultiver le mystère.
Il est aisément reconnaissable à la volontaire négligence qu'il met à soigner son apparence, car le Pédant Érudit est, comme chacun sait, au-dessus des contingences vestimentaires (en vrac : pantalon en velours côtelé, couleurs camaïeu chiasse, cheveu inculte). En gros, il s'habille comme un sac parce que c'est les crétins qui s'apprêtent.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Le Pédant Érudit s'acclimate à tous lieux où sa culture et sa finesse d'esprit peuvent trouver un environnement favorable à leur plein développement : musées d'art contemporain (ou antique – pas trop mainstream en tout cas, on oublie le Louvre), bibliothèques universitaires, vernissages, cafés-littéraires et/ou philosophiques, petites librairies, cinémas d'art et d'essai (aux horaires où personne ne va). C'est souvent un éternel étudiant.
Mais comme le Pédant Érudit aime à se donner une allure faussement populaire et accessible, on peut aussi bien le croiser sirotant, jambes croisées, une kronenbourg en terrasse de café.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Sa stratégie repose toute entière sur le Verbe. Le Pédant Érudit est d'ailleurs plutôt conscient de sa médiocrité plastique. Car oui, le Pédant est souvent pas terrible.
Ainsi, il étourdira sa proie à coups de grandes réflexions profondes (souvent sophistiques à y regarder de plus près) en cultivant une voix large et chaude d'orateur et d' hésitations affectées pour faire comme s'il venait de l'avoir à l'instant, sa pénétrante pensée. Il peut à l'occasion se montrer sarcastique pour manifester à sa proie que ce n'est pas un garçon facile et pour mieux aiguillonner l'orgueil femelle de la dite proie.
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Comme ça, il a l'air d'avoir un méga-égo-de-ouf. Et effectivement, le Pédant Érudit se la raconte grave car il connaît sa juste valeur intellectuelle. Loin d'être un con. En réalité, le Pédant Érudit dissimule son angoisse de la faiblesse et de la perte de contrôle. Il doit exceller en tout ; sinon il flippe. Il veut tout dominer et tout régir pour se donner l'impression d'être nécessaire. Ce qu'il cherche au fond, c'est qu'on le rassure sur ses qualités. Il est en quête d'un égal qui le comprenne et l'applaudisse (moitié maman, moitié muse).
L'assaut : comment en faire la capture ?
La chasse du Pédant Érudit doit être toute en finesse. D'abord, il faut impérativement l'écouter – il ne vit que pour ça. Ensuite, il s'agit d'osciller entre la grossière et muette admiration (trop servile) et l'ergotage philosophique pointilleux (trop hostile). En gros, éviter les écueils de la bécasse extasiée et de la casse-couilles bavarde. Car le Pédant Érudit aime qu'on l'admire mais sans en faire des caisses et qu'on succombe en faisant mine de résister. Oui, il est relou, on est d'accord. Flatter son égo tout en gagnant son estime intellectuelle sera votre stratégie majeure.
Pour le séduire, il est donc conseillé de se montrer curieuse, spirituelle, piquante, plutôt critique mais avec bienveillance et bonne foi, perspicace à ses avances et subtile dans les siennes. Restez un poil élitiste mais feignez l'ouverture d'esprit. Laissez-le croire qu'il domine la discussion et que c'est lui qui fait votre conquête. En revanche, évitez les références que vous ne maîtrisez pas, le Pédant Érudit déteste qu'on le mène en bateau.
Psychotypes célèbres : Woody Allen, Bernard Henry-Levy, Jean-Paul Sartre.
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Princesse Pudibonde
♥ ♥ : La Coconne Ingénue
Son film : « Le Genou de Claire » de Rohmer.
Son style musical : La musique baroque .
Ses orientations politiques : gauche libérale.
Son animal de compagnie : Le chat (comme Baudelaire)
Sa boisson : Le scotch (sans glace, évidemment).