Ses caractéristiques : comment le reconnaître ?
Le Dadais Tête d'ampoule est peu à l'aise en société. Il sera donc discret, voire en retrait, sauf s'il s'épanouit au milieu de ses congénères. Il parle avec modération et hésitation, bafouille à l'occasion.
Physiquement, il brille surtout par sa maladresse. Sa démarche est hasardeuse, ses gestes empruntés, sa voix mal assurée, son regard un peu fuyant. Un grand nigaud en somme. Il s'habille uniquement pour ne pas être nu et a conséquemment un goût vestimentaire plutôt douteux. Ce type de souci lui est d'ailleurs totalement étranger. S'il est attirant, c'est donc par hasard.
Son habitat naturel : où le trouver ?
Peu enclin aux grandes réunions, il préfère les lieux familiers et spatialement réduits où il se sent en sécurité (en gros, chez lui, chez maman, chez les potes), ce qui rend la traque plus malaisée. C'est généralement un scientifique et il s'épanouit dans des environnements susceptibles d'assouvir sa soif de connaissances (bibliothèques, labos de recherche, universités, milieux de l'informatique ou de l'ingénierie).
A l'extérieur, on peut le trouver dans des librairies spécialisées (il a souvent, on ne sait trop pourquoi, un goût prononcé pour les paralittératures, type SF ou mangas) ou dans des petits cafés sans prétention où il a ses habitudes.
Ses points faibles : que cache-t-il ?
Son extrême intelligence s'appliquant aux hautes sphères du savoir, le Dadais Tête d'ampoule est profondément inadapté socialement. Un oeuf au plat lui demande d'ailleurs une considérable dépense d'énergie logistique. Tout ce qui n'entre pas dans son champ d'intérêt réflexif n'existe tout simplement pas. Alors, les filles... ben, elles l'épouvantent tout bonnement. Car initier un semblant de relation sexuelo-sentimentale demande de s'abandonner au hasard et de s'adapter à l'accidentel. Au dessus de ses forces, croit-il. Il n'a pas encore saisi sa complexité virile et continue à vivre comme un adolescent bichonné par môman.
Ses méthodes de chasse : comment drague-t-il ?
Soyons claire: le Dadais Tête d'ampoule ne drague pas. Ou alors c'est qu'il est complètement soûl. S'il tente, son approche sera extrêmement transparente et maladroite, oscillant entre l'ingénuité de l'adolescent qui bégaie des joliesses fleur-bleue et la gaucherie du beauf qui rabâche des compliments lourdingues. Mal-à-l'aise avec les pratiques et les nuances sociales, le Dadais Tête d'ampoule ne fait pas trop dans la mesure. Et ses échecs (inévitables) le confortent dans l'idée que le cul, c'est vraiment pas pour lui.
L'assaut : comment en faire la capture ?
Ouhla. Avec celui-là, il faut s'armer de patience, rester embusquée sans effrayer la proie, car le Dadais Tête d'ampoule est farouche. Il soupçonne toujours une mauvaise blague quand une fille lui parle. Comme un enfant, il s'agit d'abord de le rassurer par une bienveillance humble, sans condescendance, et par une douceur maternelle, sans infantilisation. Délicat.
Il préférera évidemment les conversations intellectuelles. Tentez de le faire parler, quand il sera en confiance, il peut même s'avérer plutôt intéressant. Évitez la corporalité trop manifeste (contacts, postures sensuelles, plaisanteries grivoises), ça le mettrait mal-à-l'aise ; et l'exubérance trop féminine qui l'intimiderait. Soyez simple, douce, pudiquement amicale et...persévérante !
Psychotypes célèbres : Rajesh Koothrappali dans « The Big Bang Theory », Mark Zuckerberg.
Compatibilités :
♥ ♥ ♥ : La Ménagère BCBG
♥ ♥ : La Catho Coincée
Son film : « Matrix »
Son style musical : tout du moment qu'il ne faut pas danser.
Ses orientations politiques : droite molle.
Son animal de compagnie : un poisson rouge (peu exigeant)
Sa boisson : La despé (ou toute bière aromatisée).